Il n’existe pas d’animal insomniaque à part l’être humain.

 

Notre nuit se décompose en plusieurs cycles de sommeil d’environ 90 minutes. Le sommeil se prend comme un train à l’heure exacte.

 

Savoir repérer l’heure du train : sentir les signes physiques (tête et paupières deviennent lourdes, impression de sable dans les yeux, picotements, envie de s’asseoir, de s’allonger…) et les signes mentaux (plus envie de lire, de parler, de regarder la TV…)

 

Le sommeil est à l’image de notre journée. Il est le témoin de l’état de stress ou d’anxiété que nous avons développé tout au long de la journée.

 

Les troubles du sommeil peuvent également être dus à d’autres facteurs, comme un manque d’hormone du sommeil (mélatonine) ou une douleur, une contraction physique.

 

En sophrologie le travail au niveau du sommeil s’établit ainsi :

 

- agir sur les tensions mentales : enlever les ruminations qui empêchent de s’endormir et apprendre à se remémorer les événements positifs, mêmes minimes de la journée écoulée et les projets positifs du lendemain,

 

- favoriser un sentiment de sécurité,

 

- exercices respiratoires sur la détente, l’allongement de la respiration, la focalisation sur un mot évoquant sommeil ou détente.

 

- s’entraîner bien sûr à la détente musculaire qui entraînera la détente mentale.

 

- pour s’endormir ou se rendormir après un réveil nocturne, il est nécessaire de laisser la vigilance s’abaisser. Il est donc important de s’entraîner à ne pas laisser le mental s’emballer.